Introduction
Monsieur ou Madame le/la représentant(e) spécial de l’ONU, Mesdames et messieurs les présidents et coordinateurs de structures et ONG nationales ou internationales, Mme ou M. le représentant du ministre de la Femme, mesdames et messieurs très chers et honorables parlementaires, mesdames et messieurs en vos rangs et grades respectifs, bonjour.
Je suis très heureuse d’être parmi vous pour cette énième édition de la célébration de la journée internationale de la femme. Je tiens à adresser un remerciement particulier pour l’invitation de notre organisation à cet évènement. En effet, je voudrais citer ici le système des Nations Unies ainsi que l’UNESCO qui n’ont de cesse et ce depuis de nombreuses années de nous accompagner dans notre combat pour la liberté et la protection de la femme avec les apports de l’ONU FEMMES qui nous a aidé œuvrer pour l’ indépendance financière de nombreuses femmes victimes de guerre de la Côte d’Ivoire. Je ne saurai commencer mon propos sans avoir une pensée pour mon parti le PACID (le Parti des Citoyens Déterminés) et ses membres dévoués.
J’apprécie énormément cette occasion de rencontre dans la mesure où elle est en même une plateforme d’échange sur les défis et les enjeux de la place de la femme au sein de nos sociétés pour les décennies à venir.
En effet, selon une enquête récente des Nations Unies, le taux d’excision des jeunes filles en Côte d’Ivoire a galoppé ces 3 dernières 32 à 37% selon une étude faite par l’ONG « excision parlons – en ». Ce fléau qui tire sa source dans les coutumes ancestrales est une gangrène que nous devons réduire à néant afin de préserver la vie de nombreuses jeunes filles. Vous permettrez un temps soit peu de mentionner la vibrante diplomatie des petits enfants du Général DEGAULE grâce à
qui nous pouvons bénéficier de financement qui est destiné à aider les ivoiriens et plus particulièrement les femmes de Côte d’Ivoire qui ont tant souffert de la guerre et qui souffrent encore
des effets des mutilations sexuelles telle que l’excision, bien qu’ ayant ratifié de la Convention pour l’Elimination de toutes les formes de Violence à l’Égard des Femmes de 1995, la Convention relative aux Droits de l’Enfant, le PROTOCOLE A LA CHARTE AFRICAINE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES RELATIF AUX DROITS DES FEMMES sans oublier la ratification de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Il est impérieux pour nous de le rappeler ; une nation forte se construit sur la base du dialogue, garant d’un lendemain meilleur pour le monde entier. A cet effet, je voudrais lancer un appel à toute la classe politique de tout bord aux fins d’ouvrir les conditions d’un dialogue inclusif plus particulièrement pour les jeunes filles du monde car elles rencontrent de plus en plus des difficultés pour user de leur liberté d’expression comme le confère la charte des Nations Unies.
Conclusion
Mesdames et messieurs,
Laissez – moi rappeler que sans la femme, il n’y pas de vie. C’est sur cette assertion commune et inhérente à tous que je voudrais réitérer tous nos espoirs aux Nations Unies dans leur quête permanente de construire un monde meilleur centré sur la femme.
J’espère pour ma part que cette occasion unique qui se présente à nous 2025 permettra sur le plan international l’équilibre entre les femmes et les hommes.
Je vous remercie.